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Gaston Cossi Dossouhoui dresse un bilan positif du secteur de l’Agriculture

Invité de l’émission « Bénin en chantier », le 03 avril 2018 sur les ondes de la radio nationale, il a présenté les grandes actions mises en œuvre depuis 2016 pour assurer un développement harmonieux de ce domaine stratégique de l’économie nationale.

Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche | Photo : L'INTEGRATION
Gaston Dossouhoui, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche | Photo : L’INTEGRATION

(Bénin Révélé Mag) – Pilier 3 de l’axe 4 du programme d’action gouvernemental, le développement de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche est aujourd’hui sur la bonne voie. Gaston Cossi Dossouhoui, le patron du secteur l’a révélé le 03 avril 2018 au cours d’un entretien accordé à la radio nationale. Il a indiqué que le choix fait par gouvernement de mettre en place un nouveau dispositif d’administration du secteur agricole et d’accompagnement des acteurs des différentes filières porte déjà des fruits.

«La production cotonnière de l’année en cours a battu tous les records et fera augmenter le taux de croissance économique du Bénin. Au coton, il faut ajouter les autres filières que sont le cajou, le karité, l’ananas, le manioc, le riz qui sont en pleine mutation pour affoler les compteurs de productivité. Pour le cajou, il est mis en place un paquet pour passer la production du simple au double avec déjà une prouesse de 110 à 120 mille tonnes. Les objets de l’année 2018 avoisinent 132 mille tonnes dont la transformation est faite sur place pour plus d’impact de 150% la production contre 17% les années antérieures. Pour ce qui est des ananas, le Bénin dispose des meilleures terres au monde, notamment le plateau d’Allada », a déclaré le ministre.

Pour les prochaines années, le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Gaston Cossi Dossouhoui, a soutenu que « les produits vivriers tels que le maïs, le riz et le manioc seront produits en quantité industrielle (…) Il en est de même pour l’élevage et la pêche qui ont connu aussi des réformes pour une sécurité alimentaire garantie, gage d’un développement économique du Bénin ».

Selon le ministre, c’est la mise en œuvre depuis 2016 de seize actions phares qui sont à l’origine de la croissance qu’enregistre actuellement et qu’enregistrera le secteur béninois de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche:

–          La création de 7 pôles de développement agricole avec des agences et des agents

–          Le recrutement des jeunes encadreurs pour accompagner les producteurs de coton

–          La réfection des pistes pour faciliter l’écoulement des produits agricoles

–          La revalorisation de la filière Cajou, cette noix appréciée ailleurs mais pas au Bénin

–          L’amélioration de la production de cajou et la transformation au Bénin de 50% des 132000 tonnes

–          La redynamisation de la filière ananas dont la production passe des 300.000 tonnes actuelles à 600.000 tonnes

–          Mise en place d’un programme de traitement industriel du manioc pour faire de l’alcool ou du bioga

–          La mise sur pied d’un système de suivi continu de la production de riz qui est de 60.000 tonnes est allée à 650.000 tonnes

–          Mise à disposition des entreprises communales de 100 tracteurs à 8.500.000 au lieu de 15.500.000

–          La construction des pistes pour désenclaver la vallée de l’Ouême qui est au centre du programme de développement agricole du régime actuel

–          La création d’une brigade d’intervention rapide pour lutter contre les attaques des chenilles

–          La construction de 24 magasins pour le stockage des productions

–          La formation et l’installation de 3000 aquaculteurs

–          L’assainissement des plans d’eau et la lutte contre les produits interdits pour permettre à certaines espèces de se développer dans un cadre sain

–          Mise en place d’un système de suivi de la transhumance avec la construction de 40 magasins d’aliments pour animaux et de 40 points d’eau pour les troupeaux.

–          La mise en place d’un dispositif pour accélérer la production nationale en protéine animale.

Par Bénin Révélé Mag

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