Arrivé en fin de mission au Bénin, Rhéal Drisdelle était en audience chez Abdoulaye Bio Tchané

(Bénin Révélé Mag)  – Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, a reçu le 23 mai 2018, à son Cabinet, Rhéal Drisdelle, représentant résident de Plan international, arrivé en fin de mission au Bénin et appelé à faire valoir ses droits à la retraite.

Les discussions entre ces deux personnalités ont tourné autour de plusieurs points, à savoir entre autre, des questions sur le type de collaboration à définir ou à renforcer entre les deux parties pour lutter contre la pauvreté ou encore de la problématique en rapport avec le cahier de charge de l’organisation, ou l’appui du gouvernement.

« J’ai aussi fait part au ministre d’Etat de nos principales missions, à savoir les droits des enfants, mais aussi l’égalité des filles. Surtout en ce qui concerne les filles, nous avons besoin de l’appui de l’Etat. Les garçons, même lorsqu’ils viennent des milieux défavorisés, n’ont pas les mêmes obstacles que les filles », confie à sa sortie d’audience, Rhéal Drisdelle. Ainsi, au cours de cette rencontre, l’humanitaire canadien a saisi l’opportunité d’aborder les activités mises en œuvre par son organisation et surtout de soumettre au ministre d’Etat, Abdoulaye Bio Tchané, certaines contraintes et difficultés.

Bien qu’en fin de séjour, Rhéal Drisdelle rassure que cette audience n’était ni des confessions, ni des adieux, encore moins un bilan des cinq ans passés à la tête de Plan International Bénin. Il laisse présager malgré tout, un sentiment de satisfaction au terme de sa mission ; même s’il avise : « je ne peux pas dire que je pars du Bénin avec un sentiment de grande satisfaction ». Selon Rhéal Drisdelle, tout n’a pas été fait et la tâche à abattre ne laisse la place à la moindre autosatisfaction.

Et pour cause ? On ne pourrait parler de satisfaction que « s’il n’y avait plus de pauvreté ni de vulnérabilité dans ce pays et qu’il n’y a plus d’enfants pauvres », dit Rhéal Drisdelle. Ce qui n’est pas le cas, observe-t-il. Mais, « je pars satisfait de la collaboration. Avec toutes mes années d’expérience, ayant travaillé dans de nombreux pays, j’ai rarement vu un pays où il y avait une collaboration aussi étroite avec des autorités qui ont la même vision que nous par rapport aux enfants, aux jeunes filles, aux plus vulnérables et au plus pauvres, qui sont les gens avec lesquels nous travaillons », relativise-t-il.

En effet, Rhéal Drisdelle aura eu une carrière de 42 ans dans l’humanitaire. Il a travaillé pendant dix-sept d’entre elles au sein de Plan internationale dont les cinq dernières passées au Bénin. Ayant trouvé ce pays très attrayant, il compte d’ailleurs y réside et passé une partie de sa retraite.

Par Bénin Révélé Mag