Le Bénin ambitionne de disposer de son plan d’actions contre les risques d’origine nucléaire

(Bénin Révélé Mag Mag) – Le Bénin s’engage résolument à aller en guerre contre les risques d’origine nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (Nrbc). C’est cette logique qui justifie l’organisation, le 02 juillet à Cotonou, de l’atelier sur « le questionnaire d’évaluation des besoins en vue de l’élaboration d’un plan d’action national des risques d’origine Nrbc ». Il est question de diagnostiquer les besoins du pays en la matière et à anticiper sur les mesures appropriées face aux risques.

C’est Alain Ayadokoun, directeur adjoint de cabinet du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération, qui a procédé à l’ouverture de cet atelier, soutenu par l’Union européenne.

Selon Fidélia Akplo Quenum, point focal national Nrbc, « ce séminaire s’inscrit dans la suite logique des travaux visant l’élaboration d’un document national grâce auquel des réponses adéquates seront apportées aux situations d’urgence d’origine nucléaire, radiologique, biologique et chimique ».

Pour Alain Ayadokoun, la rencontre s’articulera autour des éléments et des mesures d’atténuation des risques Nrbc, de l’identification des insuffisances et des besoins en matière d’atténuation des risques.

En effet, en organisant un atelier sur la question, le Bénin vise à terme à disposer de son plan d’action national Nrbc. Mais avant, il est question de parcourir un questionnaire technique permettant d’évaluer les forces et faiblesses du pays. Ledit plan permettra d’établir les priorités ainsi que les actions à réaliser pour améliorer la protection du pays face aux risques et menaces Nrbc.

« Si les domaines nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques offrent de grandes opportunités en termes de progrès, ils représentent dans le même temps, une source majeure de risques pour notre sécurité, notre environnement et notre société », lance Véronique Janssen, représentante de la délégation de l’Union européenne. Pour elle, les menaces Nrbc exige des efforts soutenus des pays africains pour relever le défi.

Allant plus loin, elle explique que les pays ne peuvent échapper à la dynamique des Nrbc. Elle explique alors que, plus les sociétés entrent dans ce domaine, plus les risques s’accroissent, car indique t-elle, « qu’ils soient d’origine naturelle ou accidentelle, les évènements catastrophiques mettant en cause les matériaux en Nrbc sont nombreux ».

Véronique Janssen déclare que l’Union européenne ne marchande pas son soutien au Bénin en vue de l’atteinte de ses objectifs en matière de la gestion des risques Nrbc. Elle œuvre avec l’Institut interrégional des Nations Unies pour la Recherche sur la criminalité et la justice.

 Par Bénin Révélé Mag