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Invité Afrique de RFI, Alain Orounla donne des précisions sur la Loi d’amnistie

[Bénin Révélé Mag]Alain Orounla, Ministre de la communication et porte-parole du gouvernement du Bénin, était ce 29 octobre 2019, l’invité Afrique de RFI. Il s’est prononcé sur les recommandations issues du dialogue politique des 10, 11 et 12 octobre 2019. Il s’agit entre autres de la loi d’amnistie, l’organisation des élections générales, l’introduction du parrainage pour les candidats à la présidentielle. Le Ministre Alain Orounla a également donné son point de vue sur la demande d’un dialogue national formulée par le clergé catholique.

Le porte-parole du gouvernement a tenu à souligner le fait qu’il n’y a pas d’amalgame à faire entre la situation de l’ex-président Boni Yayi et les autres leaders politiques en exil, concernant les recommandations sur l’adoption d’une loi d’amnistie pour tous les faits constitutifs de crimes, de délits ou de contraventions commis lors des dernières élections législatives.

L’Invité Afrique de RFI fait savoir qu’avec la proposition de la loi d’amnistie par le comité d’experts, le président Boni Yayi pourra rentrer au pays. D’après le porte-parole du gouvernement, l’ancien chef d’Etat, « ne fait l’objet d’aucun mandat d’arrêt ou d’interpellation » et donc « il n’y a aucune raison qu’il s’inquiète ». Il ajoute d’ailleurs qu’« On est pressé de retrouver tous nos compatriotes sur le territoire ».

Pour le porte-parole du gouvernement, les autres leaders politiques en exil ne sont pas dans une démarche d’apaisement. « Quand ils seront rentrés dans cette démarche, on pourra envisager en ce moment-là d’autres mesures d’apaisement », annoncé le ministre, en ajoutant que « personne ne veut la mort du pécheur à condition que l’on reconnaisse les faits ». « Vous ne pouvez pas vous soustraire à la justice de votre pays et rester à l’étranger et narguer et provoquer des troubles à l’intérieur », dénonce-t-il.

En outre, le ministre de la communication précise qu’« il n’y a pas d’amalgame à faire avec ceux qui après une décision de justice se sont soustraits à l’exécution de leur peine ou ceux qui se sont soustraits pour ne pas répondre et qui voudraient s’abriter sous ce manteau d’homme politique pour dire qu’il s’agit de persécution ». A en croire Alain Orounla, « il n’est pas juste de les considérer comme des persécutés parce qu’on leur demande de rendre compte de leur gestion passée ».

Par Laurent Adjovi

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