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Au Mali, le Parlement accorde à Assimi Goïta un mandat de cinq ans renouvelable

Assimi Goïta, lors de sa rencontre avec Vladimir Poutine, le 23 juin 2025 au Kremlin. © Pavel Bednyakov / POOL / AFP

Publié le 3 juillet 2025 Lecture : 1 minute.

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Le Conseil national de transition (CNT), l’organe législatif qui a remplacé l’Assemblée nationale, a voté à l’unanimité le texte de la nouvelle charte de la transition, ce jeudi 3 juillet. Le texte doit désormais être promulgué par le chef de la junte lui-même pour entrer en vigueur, ce qui devrait être une formalité.

Parmi les dispositions prévues, le changement de statut d’Assimi Goïta, actuel président de la transition, qui deviendra président de la République. Il disposera d’un mandat de 5 ans, renouvelable sans élection, et sans qu’aucune limite du nombre de mandat n’ait été fixée. Le texte dispose également que le président de la République, ainsi que les membres du gouvernement de transition et du CNT, pourront se porter candidats aux scrutins qui marqueront la fin de la transition.

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Pas d’élection avant 2030

Arrivés au pouvoir à la suite de deux coups d’État successifs en 2020 et 2021, les militaires s’étaient engagés à remettre le pouvoir aux civils au plus tard en mars 2024, mais ont depuis manqué à leur promesse. L’adoption de ce projet de loi les maintient au pouvoir au moins jusqu’en 2030 sans passer par un processus électoral.

Le projet de loi voté par le CNT à l’unanimité avait auparavant été adopté en Conseil des ministres, le 12 juin. Cette mesure vient appliquer les recommandations faites à l’issue d’une concertation nationale organisée par la junte fin avril, qui avait préconisé la proclamation, sans élection, du général Goïta pour un mandat de cinq ans renouvelable.

« Il s’agit là d’une avancée majeure dans la refondation du Mali, a estimé Malick Diaw, président du CNT. L’adoption de ce texte est conforme à la volonté populaire, puisqu’il émane des assises nationales de la refondation. »

La concertation nationale – marquée par la présence des soutiens du régime mais boycottée par la plupart des formations politiques – avait également demandé la dissolution des partis et des restrictions à leur possibilité d’en créer. Le 13 mai, les partis politiques ont été dissous par décret présidentiel.

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(Avec AFP)

Jeune Afrique avec AFP

Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com

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