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L’état de santé de Hannibal Kadhafi, en détention au Liban, est « alarmant » selon son avocat

Publié le 8 octobre 2025 Lecture : 2 minutes.

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L’état de santé de Hannibal Kadhafi, l’un des fils de l’ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, est « alarmant », a affirmé son avocat Laurent Bayon, mercredi 8 octobre, à l’AFP, appelant à la libération de son client, détenu depuis près de dix ans au Liban sans jugement.

Hannibal Kadhafi a été arrêté en décembre 2015 par les autorités libanaises, qui exigent des informations sur la disparition du dirigeant chiite libanais Moussa Sadr, en Libye, en 1978.

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« Hospitalisé en urgence »

Le fils du dictateur libyen a été « hospitalisé en urgence à la demande du procureur général en raison de douleurs abdominales extrêmement violentes, avec un fond dépressif sévère », a déclaré l’avocat français.

« Les juges, le médecin (…), expliquent que cet état de santé alarmant est lié à son état d’isolement en lien avec sa détention qui dure depuis dix ans », a-t-il ajouté.

Hannibal Kadhafi, 49 ans, est revenu en prison mardi, a précisé l’avocat, mais il va désormais « bénéficier d’un suivi extrêmement fréquent ».

En août, Human Rights Watch avait appelé à la « libération immédiate » de Hannibal Kadhafi, détenu sur la base « d’allégations apparemment non fondées selon lesquelles il aurait des informations » sur Moussa Sadr.

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« Détenu politique »

Les autorités libanaises accusent Mouammar Kadhafi de la mystérieuse disparition de Moussa Sadr et de deux de ses compagnons en 1978. Hannibal Kadhafi avait deux ans à l’époque.

Alors que Mouammar Kadhafi était tué lors d’un soulèvement en Libye, en 2011, Hannibal, marié à une mannequin libanaise, avait fui en Syrie. Il avait été enlevé, en 2015, par des hommes armés qui l’avaient transféré au Liban, où les autorités l’avaient soustrait à ses ravisseurs avant de l’arrêter.

Le président du Parlement libanais, Nabih Berri, qui a succédé à Moussa Sadr à la tête du mouvement chiite Amal, a accusé les nouvelles autorités libyennes de ne pas coopérer dans ce dossier.

« On peut estimer que Hannibal Kadhafi est un détenu politique », a dit son avocat, estimant que « la seule raison qui justifie qu’il soit détenu, c’est qu’il porte le nom de son père ». « J’estime que sa libération s’impose. »

Vers une libération ?

Il a indiqué avoir rencontré mardi le procureur général « qui l’a assuré avoir rendu son avis au juge d’instruction à qui il revient désormais de se prononcer ». Une source judiciaire libanaise a indiqué à l’AFP que le procureur général « n’était pas opposé » à sa libération.

Dans un communiqué lundi, le ministère libyen de la Justice avait « fait assumer aux autorités libanaises la responsabilité » de la détérioration de son état de santé. Il a souligné que la Libye avait « fait preuve de coopération » dans cette affaire et avait « envoyé un mémorandum officiel par les canaux diplomatiques » à la justice libanaise en avril, proposant un règlement de cette affaire.

(Avec AFP)

Article écrit publié en premier sur JeuneAfrique.Com

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