RDC : plusieurs centaines de familles affluent à Uvira après des combats entre les FARDC et le M23

Publié le 30 décembre 2025 Lecture : 1 minute.

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Le 10 décembre, la rébellion du M23 s’est emparée de la ville d’Uvira avant de lancer une nouvelle offensive dans le Sud-Kivu, le long de la frontière burundaise, alors que la RDC et le Rwanda signaient à Washington un accord de paix sous l’égide du président Donald Trump.

« Des déplacés, essentiellement des femmes et des enfants, arrivent en masse depuis trois jours à Uvira », a déclaré Jacques Bulenda, habitant du quartier Mulongwe. Ces personnes viennent de zones de combats comme Kigongo, Katongo et Kabimba, situées à moins de 10 km d’Uvira, a-t-il précisé.

Sous pression américaine, le M23 a annoncé le 17 décembre son retrait d’Uvira, tout en demandant à la médiation de « veiller à ce qu’Uvira soit protégée de la violence et de la remilitarisation ». Selon des sources locales, des policiers et agents en civil du M23 y étaient toutefois encore présents ce 30 décembre.

Risques de « précarité économique et alimentaire »

Il n’existe pas de camps d’accueil à Uvira. Les déplacés sont hébergés chez des proches ou dans des familles, « ce qui accentue la précarité économique et alimentaire en ville », selon Gatabishwa Masumbuko, un habitant d’Uvira.

Ces mouvements interviennent alors que l’armée congolaise (FARDC) affirme avoir repris lundi les escarpements de Luhanga et Kigongo, dans le territoire d’Uvira, à « l’issue de violents affrontements », selon son porte-parole régional, le lieutenant Reagan Mbuyi Kalonji.

(Avec AFP)