« Je l’ai admiré, je l’ai rejeté » : en 1984, dans JA, Siradiou Diallo rendait hommage à Sékou Touré
Le 26 mars 1984, le chef de l’État guinéen succombait à une crise cardiaque, à Cleveland, aux États-Unis. Siradiou Diallo, journaliste vedette à Jeune Afrique et opposant à son régime, rédigeait alors ce témoignage aussi personnel qu’édifiant.
Funérailles du président guinéen Ahmed Sékou Touré, à Conakry, le 30 mars 1984. © REZA/SIPA
Publié le 5 juillet 2025 Lecture : 6 minutes.
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Ce texte est paru pour la première fois dans Jeune Afrique n°1213 du 4 avril 1984.
Les Guinéens de ma génération ne sont pas près d’oublier Sékou Touré. Dans l’euphorie de l’indépendance, comme dans le désastre où il a plongé notre pays depuis vingt-deux ans, l’homme qui vient de s’éteindre dans un hôpital américain aura profondément marqué ma vie. À commencer par mon adolescence. C’est en effet
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Jeune Afrique
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